La presse a fait état d’arrestations opérées depuis le 17 février 2012 dans le milieu étudiant de Kara. Quatre responsables de l’UNEET sont ainsi mis en prison pour “organisation d’une manifestation interdite”.
I- Cette nouvelle crise à l’Université de Kara démontre :
1-que les prétendus dialogues menées avec les étudiants de cette Université début janvier 2012 n’ont pas réglé les problèmes de fond auxquels l’Université togolaise et le milieu estudiantin togolais sont confrontés depuis des années, à Kara comme à Lomé.
2-que pour le régime, le dialogue social qu’il prône à tout bout de champ n’est jamais qu’une manière d’étouffer toute revendication pour éviter d’apporter les vraies solutions aux problèmes qui se posent, qu’ils soient politiques ou sociaux.
3-que, comme notre parti l’a toujours souligné depuis 2007, le discours de la “Réconciliation”, et tout le montage médiatique auquel il a donné lieu ne sont, en réalité, qu’une stratégie pour flouer une fois de plus la population : quand on parle de réconciliation, on ne jette pas les gens en prison au motif fallacieux qu’ils auraient “organisé une manifestation interdite”.
II- Le Bureau Exécutif National de la CDPA-BT déclare une fois de plus :
1-que ces arrestations sont une preuve supplémentaire que le régime n’a pas changé ;
2-qu’il est resté autoritaire et répressif ;
3-que le Togo n’est pas encore devenu un Etat démocratique.
III- Le Bureau Exécutif National de la CDPA-BT réaffirme :
1-que la lutte pour la démocratie n’a la chance d’atteindre l’objectif du changement qu’en étant une lutte de masse, avec comme moteur la pression massive et soutenue de tous ceux qui adhèrent à cet objectif de changement.
2-qu’à cet effet, il importe de poursuivre la construction du Mouvement de la Force Alternative d’Opposition (MFAO). Sans relâche.
Fait à Lomé, le 24 Février 2012
Pour la CDPA-BT,
Son Premier Secrétaire
E. GU-KONU