PA.DE.T & CDPA-BT COMMUNIQUE CONJOINT

 

Le PA.DE.T et la CDPA-BT avaient prôné le boycott des élections du 22 février, parce que la nDebut-des-operation-de-revision-des-listes-electorales_ng_image_lineature du régime et les conditions d’organisation du scrutin n’en font pas une élection libre, transparente et équitable, mais plutôt une élection pipée d’avance par le régime, comme toutes les précédentes, pour continuer de se maintenir au pouvoir contre la volonté populaire.

Dans ces conditions, il est évident qu’aucun des candidats en lice contre le candidat du régime ne parviendra pas à « arracher l’alternance », contrairement à ce que l’on fait croire à la masse de la population dans cette situation préélectorale plus confuse que jamais.

Le déroulement de la campagne électorale n’a rien apporté de nouveau, qui démentirait ce fait. Au contraire.

Les deux partis signataires attirent encore l’attention sur le fait que l’application de la révision constitutionnelle du 9 mai 2019 à partir du 23 février 2020 rendra les conditions de la lutte d’opposition pour la démocratie encore bien plus difficile que pendant toute la période 1991-2020.

Par contre, au PA.DE.T comme à la CDPA-BT, nous sommes heureux d’avoir constaté à l’issue de la campagne électorale, que d’autres partis d’opposition, des organisations syndicales, des associations de la société civile et des opposants agissant à titre individuel ont pris, eux aussi, une claire conscience de cette réalité qui attend l’opposition.

Et ils appellent, eux aussi, à une réflexion collective pour une restructuration de l’opposition dans le but de donner plus d’efficacité à la lutte d’opposition pour la démocratie au Togo.

Cet appel rencontre les vœux des deux signataires de ce communiqué, qui se battent déjà depuis quelques années dans ce sens. « Qui se ressemble s’assemble » dit-on.

Les deux partis signataires déclarent par conséquent qu’ils sont prêts pour prendre part à toute initiative sérieuse visant à organiser cette réflexion dans le but d’arriver ensemble à donner à l’opposition une forme d’organisation nouvelle de nature à conférer plus d’efficacité à la lutte d’opposition au cours de cette période postélectorale qui va débuter le 23 février 2020.

Lomé, le 20 février 2020

Les deux partis signataires